Le dimanche 21 janvier dernier, dans le cadre de mes fonctions d’agent de sécurité à l’hôtel Delta de Trois-Rivières j’ai eu la chance de faire la rencontre avec Nulle autre que Roger Brulotte et son fameux cri; bonsoir elle est partie. D’ailleurs, au cours de mon entretien, le passionné de sport ma révéler des moments tantôt cocasses, tantôt surprenant de sa vie, comme sa participation a la création de la mascotte Youppi!
Natif de Rosemont, Rodger Brulotte est devenu, en 1990, l’expert-analyste du baseball des Expos à RDS en plus de poursuivre son travail au réseau radiophonique des Expos, qu’il occupait depuis 1983. Rodger a fait carrière dans l’organisation des Expos de Montréal, dès 1969, en occupant différents postes dans le département des relations publiques et du marketing au fil du temps. Il aura notamment été directeur des voyages en 1977-78. Le moment le plus terrifiant de sa carrière fut lors du troisième match de la Série mondiale de 1990. Rodger et Jacques Doucet se trouvaient dans la boîte des commentateurs du Candlestick Park alors qu’un terrible tremblement de terre avait durement ébranlé la ville de San Francisco.
Pour leur excellence de leur animation à la télévision, lui et son confrère Denis Casavant furent en nomination pour un prix Gémeaux en 1991 et 1993. Le réputé duo assure encore aujourd’hui la description du baseball à RDS. Rodger agit également à titre de chroniqueur pour le 4à7 de RIS et continue de mettre les gens en vedettes dans ses pages du journal de Montréal.
Rodger Brulotte a grandement contribué au fil des ans à promouvoir le baseball à la grandeur du Québec. En somme, le trophée remis aux champions dans la LBJEQ devrait dorénavant porter le nom de Rodger Brulotte, ce serait la moindre des choses. Il continue de promouvoir les exploits de nos jeunes joueurs de baseball par le biais de TVA Sports, une vitrine extraordinaire! C’est beaucoup aussi grâce à lui s’il y a un stade Gary Carter, et une rue qui porte le nom de cet immortel du baseball. Il a fait un travail remarquable comme président de la LBJEQ depuis 2011.
Rodger ne se creuse pas la tête un seul instant, quand on lui demande quels ont été ses meilleurs et ses pires souvenirs en carrière.
« La naissance des Expos contre toute attente et leur mort », conclut-il.